Il y a 2 ans, nous avions décidé d’aider 2 de nos jeunes membres à boucler leur budget pour participer au 4L Trophy, ce raid automobile solidaire destiné aux jeunes et couru exclusivement en Renault 4L. Le covid étant passé par là, l’aventure n’a pas pu se faire. Un changement de coéquipier plus tard pour des raisons d’études, Benoit et son coéquipier Arthur ont participé au 4L Trophy 2024, nous les avons rencontrés pour qu’ils nous racontent un bout de leur aventure.

Bonjour à vous. Avant tout, pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?

Benoît, 21 ans, le DJ des lois et des fêtes endiablées ! Étudiant en M1 DJCE et futur crack du barreau, il mixe les connaissances juridiques avec une rythmique imparable. Quand il ne prépare pas le CRFPA, il fait vibrer les courts de tennis et enflamme les pistes du 4L Trophy. Un as du droit qui sait aussi mettre l’ambiance jusqu’au bout de la nuit ! »

Arthur, 21 ans, le prince des prétoires et des prises de karaté ! Étudiant en M1 Droit financier, il manie les chiffres comme des shurikens et les contrats comme des katas. Quand il ne plie pas les règles, il se plie lui-même dans des aventures intrépides au Maroc

Un futur avocat qui sait aussi se défendre… à coups de poing !

Comment est-ce que l’idée du 4L Trophy vous est venue ?

Ce sont des amis qui l’ont fait et qui nous en ont parlé en nous expliquant le projet. Évidemment, on a trouvé cela incroyable donc on s’est lancé dans cette aventure !

Un tel projet demande des sponsors, comment avez-vous fait pour boucler votre budget ?

On a démarché beaucoup d’entreprises en allant à leur rencontre et en expliquant notre projet qui a réussi à séduire suffisamment de monde pour boucler le budget. En échange, on a collé des autocollants de nos sponsors sur notre jolie 4L. A ce titre, merci encore au Tennis Club de la Pierre Rouge pour son aide !

En dehors du budget, il y a aussi une partie essentielle : la fameuse Renault 4L. Est-ce que vous avez facilement trouvé la voiture qui vous a conduit sur les pistes marocaines ?

La 4L, c’est peut être l’élément le plus compliqué du projet… mais on a eu beaucoup de chances vu que l’on connaissait un garagiste qui en avait une et qui l’avait parfaitement préparé pour le raid.

Cette course, que représentait-t-elle, pour vous ?

La course représente l’accomplissement d’un gros travail qu’on a mené de À à Z et la satisfaction de voir notre 4L traverser le désert marocain sans encombres. C’était aussi un sacré défi sportif avec une conduite compliquée parfois dans des passages très ensablés ou caillouteux.

Une fois sur place, est-ce que vous avez dû mettre en pratique des connaissances spécifiques ou avez-vous été confrontés à des défis logistiques ?

La 4L était super bien préparée donc on a eu quasiment aucun problème. Heureusement, parce que honnêtement on est pas bon en mécanique. Et Arthur a réussi à réparer seul le klaxon tout de même 😂.

Dans quel état d’esprit étiez-vous à quelques heures du départ ?

On était entre l’excitation du départ et le rush des derniers préparatifs qui demandaient beaucoup d’énergies. Après le départ, nous étions enfin heureux de se lancer en direction de Biarritz.

Le 4L Trophy, c’est avant tout un raid humanitaire, est-ce que vous pouvez nous en dire plus ?

Le 4L Trophy travaille avec différentes associations qui sont implantées au Maroc. Le principe est d’apporter avec notre 4L des sacs de fournitures scolaires et sportives dans le désert. On a pu aussi laisser à La Croix Rouge toutes sortes de denrées alimentaires et puis Arthur a une soeur dentiste qui a pu nous donner pas mal de brosses à dents et dentifrices.

Envisagez-vous déjà de participer à d’autres défis similaires ?

On s’y est pas encore penché mais je sais qu’il y a beaucoup de rallyes du même style en France. A voir dans les prochaines années mais à court terme nos études ne le permettent pas.

Quels conseils ou astuces pourriez-vous donner aux équipages qui souhaiteraient participer à cet évènement ?

On pourrait donner beaucoup de conseils très pratiques pour le désert comme prévoir un bon duvet. Après, il faut vraiment faire attention à leur 4L et qu’ils se préparent bien en avance pour ne pas avoir à dormir 4h la veille du départ comme nous.

Pour finir, une anecdote à partager ?

On a eu UN seul problème mécanique. La voiture surchauffait beaucoup et évidemment avec Arthur on ne savait pas trop pourquoi. Par chance, la voiture des mécaniciens s’est arrêtée à notre niveau et ils ont pu réglé le problème en moins de 15 minutes (c’était vraiment simple).

Merci d’avoir répondu à nos questions, nous vous souhaitons une belle année universitaire.